Le papier photo argentique
Ce procédé, à l’origine de la photographie, reste encore aujourd’hui le plus utilisé pour le tirage photo. Qui aurait pu prévoir, 15 ans après l’arrivée des premiers minilabs secs, que la chimie assurerait encore le développement de près de 80% de la production de tirages photo en France.
Le papier photo originel offre une superbe qualité d’impression et des images de longue durée pour maximiser le plaisir et la longévité d’une image. Pendant des décennies, le papier photographique originel a été apprécié par les clients pour sa longévité et plus encore.
Alors qu’en est-il réellement d’un point de vue écologique ?
Bio plastique – Papier certifié FSC
Notre papier est certifié FSC.
Cela signifie, que le papier provient d’une gestion écologiquement appropriée, socialement bénéfique et économiquement viable des forêts du monde.
Une très fine couche de plastique est ensuite appliquée sur ce papier pour le protéger de l’humidité pendant le processus de développement. Nous avons rendu cette couche aussi mince que possible ces dernières années.
Pour aller plus loin, nous voulons voir si nous pouvons remplacer ce plastique traditionnel par des matériaux biodégradables. Nous étudions également s’ils pourraient être 100 % biosourcés.
Le papier Fujifilm est sans chlorure élémentaire (E.C.F).
Les éoliennes FUJIFILM
5 éoliennes sur le site Fujifilm Manufacturing de Tilburg (Pays-Bas). Elles fournissent 30 % de l’électricité du site. Le reste provient d’un parc éolien dédié, donc l’électricité du site est 100 % verte.
Fujifilm s’impose de hautes exigences en matière de durabilité et contribue à réduire notre empreinte carbone sur notre si fragile planète.
Recycler pour un avenir durable
L’argent est un élément essentiel pour la qualité des tirages sur papier photographique.
Au cours du processus de développement photographique, 99 % de tout l’argent est retiré de la photo.
96% de l’argent est récupéré par le laboratoire photographique qui tire les photos.Soit en autonomie, soit via une société de gestion des déchets.
3 % restants finissent dans l’eau de lavage du processus de développement RA4.
Le retraitement de la chimie photo
Les chimies sont acheminées vers nos plateformes ICPE (installations classées pour la protection de l’environnement).
L’argent est le principal polluant contenu dans les chimies, il est récupéré à 95% à l’aide de 2 procédés : l’électrolyse et l’échange d’ions.
100% de la chimie photo est valorisé sous forme de matières premières réutilisables !
L’argent retourne dans le cycle de production du papier photo. L’une de nos spécificités est que le liquide désargenté devient un produit de substitution : le Renoxal, que nous sommes les seuls à produire. Principalement composé d’eau ainsi que d’environ 3% d’ammoniac, il est utilisé par les cimenteries.
Le Renoxal, outre le fait qu’il évite de puiser dans les ressources naturelles en ammoniac, joue un rôle primordial dans la réduction des émissions de NOx des cimenteries. Donc non seulement la chimie photo retraitée dans nos centres ne génère pas de déchet, mais en plus elle permet la réduction des émissions nocives.
Je vous invite à télécharger l’explication complète de chez Fujifilm ici :
Bonne lecture et n’hésitez pas à vous en servir à bon escient !